SAINTE MARIE LA MER

                                   

NOTRE DAME DE L’ASSOMPTION

 

Nous vous invitons à venir la découvrir et y prier tous les jours de 08h00 à 12h00.  

Horaire des messes :

Le vendredi : 18h00 messe

Le dimanche : 11h00

En saison estivale  s’ajoutent

Le dimanche : 11h15 à Notre Dame des Flots (Canet Plage)

Messe au Camping Le Brasilia (zone portuaire de Canet) le dimanche à 18h00

 

HISTORIQUE DE L’EGLISE

 

En 982, le village apparaît  sous le nom de PABIRANS (lieu où poussent les ajoncs) selon le seul document conservé aux archives départementales. Il y fut édifié une petite église dédiée à Saint André.

Dès 1197 le Seigneur Ramon, Seigneur de Canet, obtint le privilège de ce hameau et entreprit sa fortification. Mais les guerres eurent raison de l’église qui s’écroula. Au cours du XIII° siècle la prospérité revint grâce au développement de riches cultures et l’église Saint André fut reconstruite.

Notre église présente une fondation romane et l’abside centrale est la partie la plus ancienne, datant du XIII° siècle. Elle sera rebaptisée « Sainte Marie des Anges » puis « Notre Dame de l’Assomption ».

La nef reconstruite au XIXème siècle s’ouvre sur 6 chapelles ornées de retables et statues. A gauche du chœur, la première chapelle abrite le retable du maitre-autel qui avait été démonté et dont la statue de la Vierge, les têtes d’anges et séraphins dateraient du  XVII° siècle et seraient du sculpteur Ugo Perret. Dans la dernière chapelle sur la gauche est accroché un magnifique tableau récemment restauré de la Descente de Croix. L’église compte de nombreuses autres statues et œuvres d’art d’intérêt.

La dernière restauration de notre église s’acheva en 2012.

A remarquer à l’extérieur de l’église, à droite de la porte d’entrée, un linteau incrusté dans le mur: il est d’origine préromane (Xème siècle), en marbre blanc sculpté. De droite à gauche on reconnaît : une rosace, un visage humain (symbole de l’évangéliste Saint Matthieu) et l’arrière-train d’un lion (symbole de l’évangéliste Saint Marc). Ce linteau illustrerait la vision du « char de Dieu »par le prophète Ezéchiel (chapitre 1).

 

VIE DE SAINT BARTHELEMY : PATRON SECONDAIRE

Apôtre – (+ vers l’an 71)

Barthélemy, identifié à Nathanaël dont l’Evangile de Jean rapporte la rencontre avec Jésus (Jean 1,45-51), appartient au groupe des 12 Apôtres sur le témoignage desquels repose la foi chrétienne. Après la Pentecôte, il fut envoyé prêcher l’Évangile dans l’Inde, au-delà du Gange. Dans tous les pays qu’il dût traverser, il annonça Jésus-Christ, Rédempteur du monde. Son zèle et ses prodiges eurent bientôt changé la face de ces contrées : non seulement il convertit les foules, mais il ordonna des prêtres pour le seconder et consacra des évêques pour prolonger sa mission. Quand, plus tard, Saint Pantène vint pour  évangéliser ce pays, il y trouva déjà l’Évangile de saint Matthieu, apporté là par saint Barthélemy.

En quittant les Indes, l’Apôtre vint dans la grande Arménie. Dans la capitale de ce pays, il y avait un temple où l’on rendait les honneurs divins à l’idole Astaroth, et où l’on allait lui demander la délivrance des sortilèges et lui faire prononcer des oracles. Le prédicateur de la foi s’y rendit, et aussitôt l’idole devint muette et ne fit plus de guérisons. Les démons avouèrent aux prêtres de ce faux dieu que la faute en était à Barthélemy, et leur donnèrent son signalement. Mais l’Apôtre se fit aussi connaître par ses miracles: il délivra du démon la fille du roi, et fit faire à l’idole, en présence d’une foule immense, l’aveu public de ses fourberies ; après quoi le démon s’éloigna en grinçant des dents. Une merveille si éclatante convertit le roi et une multitude de personnes ; la famille royale et douze villes du royaume reçurent bientôt le baptême.

Le démon résolut de se venger : l’Apôtre fut saisi par le frère du roi et condamné à être écorché vif. Les bourreaux inhumains écorchèrent la victime de la tête aux pieds ; de telle sorte que, n’ayant plus de peau, son corps montrait une chair sanglante percée de ses os. Il eut ensuite la tête tranchée. Le corps écorché et la peau sanglante de l’Apôtre furent enterrés à Albane, en la haute Arménie. Il s’y opéra tant de miracles, que les païens furieux, enfermèrent le corps du bienheureux dans un cercueil de plomb et le jetèrent à la mer. Mais le cercueil, flottant sur l’onde, vint heureusement s’échouer sur  l’île de Lipari, près de la Sicile.

Plus tard, les Sarrasins s’emparèrent de cette île et dispersèrent les saintes reliques ; mais un moine reçut, dans une vision, l’ordre de recueillir les ossements de l’Apôtre. Le corps de saint Barthélemy est aujourd’hui à Rome, sa tête à Toulouse. Dans notre église de  Sainte-Marie la Mer,  Saint Barthélemy a sa statue dans le retable de la première  chapelle à gauche du chœur. A gauche de la Vierge, il est reconnaissable, portant sa propre peau sur le bras gauche et la palme du martyre de la main droite. Le vitrail de la façade Ouest, au-dessus de la tribune, le représente aussi, tenant là dans sa main droite le couteau de son martyre.