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SAINTE MARIE LA MER


NOTRE DAME DE L’ASSOMPTION

 

HISTORIQUE DE L’EGLISE DE SAINTE MARIE LA MER

Aux archives départementales, un seul document fait mention du nom primitif de Ste Marie la Mer.

 

sainte-marie_239343[1]En 982, le village apparaît en effet sous le nom de PABIRANS (lieu ou poussent les ajoncs)

Dans ce hameau avait été construite une petite église dédiée à St André.

Dès 1197, ce hameau, dont le Seigneur Ramon, Seigneur de Canet a obtenu le privilège, fut fortifié par des remparts, mais hélas, le village subit les affres de nombreuses guerres et l’église malmenée s’écroula en partie.

Au cours du siècle suivant, le village revit et redevient prospère avec de riches cultures. L’ancienne église St André fut reconstruite.
Notre église présente ainsi une fondation romane. L’abside centrale est la partie la plus ancienne de l’édifice. Elle date du XIIIème siècle. Elle nous offre un magnifique chevet polygonal orné de trois fenêtres au décor roman de dents d’engrenage, de colonnettes et de chapiteaux végétaux.La nef qui s’était effondrée fut restaurée. Notre église s’appelle alors « Sainte Marie des Anges ». Le nom de Ste Marie apparut alors pour la première fois, probablement celui d’une famille seigneriale locale mais aussi en hommage à la Vierge Marie. Elle fut d’ailleurs rebaptisée par la suite «  Notre Dame de l’Assomption ».

La nef entièrement reconstruite au XIXème siècle s’ouvre sur six chapelles ornées de retables et de statues.

A gauche du coeur, la première chapelle abrite le retable du maître autel qui avait été démonté et dont la statue de la Vierge, les têtes d’anges et les séraphins dateraient du XVIIème siècle et seraient l’oeuvre du sculpteur Ugo PERRET.

Cette chapelle abrite les statues de St Jean Baptiste et de St Barthélémy.

La chapelle suivante présente les statues de St Louis, Ste Marie Madeleine et St Blaise dans un autel en marbre blanc.

Dans la dernière chapelle est accroché un magnifique tableau récemment rest

auré, de la Descente de Croix.

Dans la chapelle à droite du choeur, nous y trouvons les Fonts Baptismaux ainsi qu’une grande croix de chemin en marbre du XVème siècle décorée du blason de Sainte Marie : armes semblables au sceau de l’évêque d’Elne, Albert Galcérand (1431). Cette croix de facture gothique avait été offerte à la communauté par la famille de cet évêque et fut surement érigée au XVème siècle à l’embranchement des chemins de Claira et de Villelongue.

Dans la deuxième chapelle, se trouve un retable du XVIIIème siècle dédié à St Roch, St Gaudérique et St Sébastien. (iconographies traditionnelles du Roussillon).

Quant à la troisième chapelle, elle abrite un retable néo-gothique du XIXème siècle et les statues de Ste Thérèse, Ste Anne et Ste Rose de Lima.

Depuis juillet 2012, notre église a enfin vu terminés les travaux de restauration entrepris en 2011 (toits, créneaux, façade, électricité, chauffage, dallage). Sur la façade désormais protégée par un enduit isolant, nous pouvons retrouver le linteau préroman du Xème siècle qui proviendrait de l’église primitive.

Ce linteau en marbre blanc est sculpté d’une rosace et représenterait symboliquement les évangélistes :

Le lion de St Marc et l’homme de St Matthieu

Voici l’historique de l’église de notre village, nous vous invitons à venir la découvrir et y prier.

VIE DE SAINT BARTHELEMY : PATRON SECONDAIRE

Apôtre – (+ vers l’an 71)

Barthélemy, appelé par le Sauveur, vécut avec Lui, assista à Ses prédications, entendit Ses paraboles, fut le témoin de Ses vertus divines.

Après la Pentecôte, il fut envoyé prêcher l’Évangile dans l’Inde, au-delà du Gange. Dans tous les pays qu’il dut traverser, il annonça Jésus-Christ, Rédempteur du monde. Son zèle et ses prodiges eurent bientôt changé

 

la face de ces contrées ; non seulement il convertit les foules, mais il ordonna des prêtres pour le seconder et consacra des évêques. Quand, plus tard, saint Pantène évangélisa ce pays, il y trouva l’Évangile de saint Matthieu, apporté là par Barthélemy.

En quittant les Indes, l’Apôtre vint dans la grande Arménie. Dans la capitale de ce pays, il y avait un temple où l’on rendait les honneurs divins à l’idole Astaroth, et où l’on allait lui demander la délivrance des sortilèges et lui faire prononcer des oracles ; le prédicateur de la foi s’y rendit, et aussitôt l’idole devint muette et ne fit plus de guérisons. Les démons avouèrent aux prêtres de ce faux dieu que la faute en était à Barthélemy, et leur donnèrent son signalement ; mais l’Apôtre se fit assez connaître par ses miracles ; il délivra du démon la fille du roi, et fit faire à l’idole, en présence d’une foule immense, l’aveu public de ses fourberies ; après quoi le démon s’éloigna en grinçant des dents. Une merveille si éclatante convertit le roi et une multitude de personnes ; la famille royale et douze villes du royaume reçurent bientôt le baptême.

Le démon résolut de se venger ; l’Apôtre fut saisi par le frère du roi et condamné à être écorché vif. Les bourreaux inhumains s’armèrent de couteaux et de pierres tranchantes et écorchèrent la victime de la tête aux pieds ; de telle sorte que, n’ayant plus de peau, son corps montrait une chair sanglante percée de ses os. Il eut ensuite la tête tranchée. Le corps écorché et la peau sanglante de l’Apôtre furent enterrés à Albane, en la haute Arménie ; il s’y opéra tant de miracles, que les païens furieux, enfermèrent le corps du bienheureux dans un cercueil de plomb et le jetèrent à la mer. Mais le cercueil, flottant sur l’onde, vint heureusement à l’île de Lipari, près de la Sicile.

Plus tard, les Sarrasins s’emparèrent de cette île et dispersèrent les saintes reliques ; mais un moine reçut, dans une vision, l’ordre de recueillir les ossements de l’Apôtre. Le corps de saint Barthélemy est aujourd’hui à Rome, son chef à Toulouse.